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Paulina Silva - Femmes



« Tenir les promesses que l’on s’est faites à soi-même, c’est comme vouloir enlacer une baleine, rencontrer la lune, cesser d’être une sirène. »

Certains livres nécessitent un temps, un temps pour lire, un temps pour apprendre, un temps pour grandir, un temps pour apprendre à vivre. Vivre avec ce temps, le temps de comprendre, le temps de devenir. Le temps d’une vie.


D’une vie de femme. De femmes. Et à toutes nos pensées qui fleurissent au fil du temps. A tous ces bouts âges. Devenir femmes, dans le corps d’une femme. Femmes. Et nos pensées au fil du temps.



Comme des pages qu’on tourne au fil de nos pensées, de nos apprentissages, de notre vie. Un album de mots, un album de vie, de tourments, de larmes qui se posent on ne sait pourquoi ou comment sur les vitres d’un matin brouillard, d’un jour d’absence, un soir de silence. Un jour on ne sait pas trop mais elles se posent doucement. Un jour où nos questions prennent possession de nos pensées, un destin et des visions imparfaites, des tourments, des inquiétudes, des ravissements. Femmes, au fil du temps, au fil des temps. Changeante au gré des atmosphères, des amplitudes, des attitudes, des humeurs et des accords. Femmes. Pour s’y lover encore, doucement, tendrement, entendre les ventres jouer leurs variations, les cœurs rebondir, les mains se poser, les regards se trouver.


Femmes. Femme. Au fil de ses pensées, au fil du temps.


« J’ai compris, peut-être trop tard, que se faire belle n’est rien, être libre tout. Et que pour être aimée, je n’avais rien à faire. »


Des fragments poétiques, des fils de pensées, des tentatives de vie, d’autres avortées, des coups de vents, des souvenirs au berceau vide, des mains pleines, un cœur débordant de vide généreux. Femmes pour une femme. Au gré de ses pensées, au gré de sa vie, au fil du temps. Comme un talisman, un chapelet égrainée à l’amour papillon dans le ventre, aux mots mentis et à ceux aimés, aux filles, aux mères, aux amantes, à celles qui… A ces jours de pluie, de sang versé, aux envers et aux endroits, à nos endroits, nos bruits et nos silences, nos mots et nos pensées, nos absences, nos meurtrissures, nos bourdonnements. A ces montagnes gravies, ces dunes ensevelies, ces mers traversées, ces océans et ports abordés, ce courage bien souvent transparent. A tous ces pavés foulées, ces manches relevées, ces vestiges découverts et portés, ces ruines enterrées. Aux courages et cheveux bruns, blonds, roux, blancs, aux corps flottants. A nos libertés si souvent remises au placard, dans les vestibules des chambres électorales. Femmes. Tout au long de sa vie, tout au long de sa beauté, de ses larmes si souvent versées, de son courage incompris.


Comme des caresses octroyées, une tendresse infinie, une poésie accordée à ce cœur qui s’emplit, ce corps qui grandit, ces pensées qui enflent dans les âmes, les ventres, le temps. Une poésie en mots, en aquarelle, signant les temps, les atmosphères, les pourquoi et comment, les humeurs et les tourments. Un collier de perles en papier de soie, en papier-bulles pour s’y lover, en force et fragilité.



Telle une baleine au cœur morcelé, à nos fleurs et aux peines intermittentes, aux amours et êtres aimés. Aux femmes. A celles. A moi. A toutes nos montagnes gravies.


« J’ignorai combien les choses peuvent être merveilleuses, que l’art ferait aussi mal, que mes peines seraient aussi belles. »


Femmes

Et nos pensées au fil du temps

Paulina Silva

La boite à Bulles





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