« Peu d’hommes aiment longtemps le voyage, ce bris perpétuel de toutes les habitudes, cette secousse sans cesse donnée à tous les préjugés. Mais je travaillais à n’avoir nul préjugé et peu d’habitudes. J’appréciais la profondeur délicieuse des lits mais aussi le contact de la terre nue, les inégalités de chaque segment de la circonférence du monde. »
Marguerite Yourcenar
Nathalie Magrez est photographe et plus précisément chamane de l’art sensible de l’image qui s’inscrit dans la rétine. Je ne saurai vous dire tout ce que cette femme est. Un fragile mouvement dans la grâce de la vie, une force dans le vent qui s’engouffre, une lumière dans les nuits scintillantes... Son regard n’est pas un regard, il est une poésie en mouvement, un sténopé de la pellicule, une image sensible d’un monde beau, fragile, délicat. Nathalie a exposé récemment à Arcueil dans la galerie d’art La Cachotterie de Frédéric Clément et elle s’apprête à dévoiler une nouvelle thématique sur la Côte Basque de l’Atlantique.
Et moi je n’ai qu’une envie, cette envie folle qu’un jour, par la grâce de sa magie chimique, de sa poésie, de ces âmes photographiques, Nathalie Magrez vous touche autant que moi elle m’émeut. Semeuse de graine de liberté, de vent et de beauté.
(Pour le respect de ceux qui ont accepté de publier sur ce blog, les textes et les photographies sont protégés par le droit d’auteur. Merci de ne pas les reproduire sans autorisation)
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