« CONTEMPLATIF . IVE. adj – Qui aime la contemplation, la méditation. Esprit contemplatif. […] CONTEMPLATION. n .f – 1° Le fait de s’absorber dans l’observation attentive (de qqn, qqch). Etre absorbé dans la contemplation du ciel. En contemplation. […] CONTEMPLER v.te(1) – Considérer attentivement ; s’absorber dans l’observation de. »
En un mot, en une définition, un dessin, un reflet, une ligne, un objet, une case. Tomber de vertige, tomber dans une poésie. Plonger la tête baissée dans l’univers de Manon Ajorque et Nicolas Medihour.
Explorer les définitions nous emmenant à nous interroger sur des émotions, des sentiments, des mots accompagnés d’un herbier, d’un cabinet de curiosités, de ces petites choses qu’on glane le long des champs, des plages, des rivières. Rêver. Entendre le souffle du vent, fouler les galets, traquer la foudre, prendre son envol, être saisie de vertige devant le feu qui se nourrit d’oxygène, compter les cernes de croissance pour connaitre l’âge de l’arbre abattu, le cycle du temps, plonger à 300 mètres de profondeur pour imiter le cachalot. Faire un plongeon énorme. Devenir primate croiser la force du clan et ramper pour trouver la nourriture, grimper aux arbres, s’élever. Comprendre sa solitude, les éboulements, l’astre et son immensité. Faire face à sa zone, trouver refuge.
Et se laisser bercer par l’image, la définition, revenir sur l’herbier sauvage, sur une case noircie dans un univers blanc. Côtoyer Chabouté, Larcenet. Prendre la case, jouer avec le dessin comme on joue ave son reflet. Revenir sur le mot définition, se prendre au jeu de la contemplation, contempler, laisser tomber les dernière résistances.
Tourner les pages avec délicatesse, poésie. Plier, déplier, ouvrir, désaccordéonner, se laisser surprendre, méditer, faire silence, s’époustoufler. Ne pas savoir si on doit le ranger dans l’univers poétique, graphique, la bande dessinée, un recueil d’art. Le poser, le rouvrir, picorer, recommencer, le trouver encore plus beau. Résonnance.
Trouver cela beau.
En un mot.
« PHARE [far]. n. m Chaque phare a son propre rayonnement en durée de luminosité et en couleur. Ainsi les navigateurs reconnaissent quelle côte ils s’apprêtent à aborder. »
En un mot
Manon Ajorque et Nicolas Mehdipour
Editions Apeiron
Que c'est beau et poétique !
Ça a l'air d'être un bel objet qu'on aime lire et relire.
ça a l'air très poétique!
ça a l'air vraiment original !
Oh...! Un OLNI...! je ne suis pas surprise de le voir ici chez toi :-)