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Photo du rédacteurSabine

Les Venterniers : maison d'éditions poétique artisanale



Il m’aura fallu un peu de temps pour revenir , trouver le courage d’écrire, le courage d’un printemps des poètes, la grâce de mots, la poésie des gens qui s’aiment et d’une maison d’édition que j’aime pour ce qu’elle est : la fabrication artisanale de leurs livres, la simplicité, le beau, l’ouvrage du travail et de ce qui donne la force de sourire, vivre, croire en les mots.

Les Venterniers.

Il n’y a pas grand-chose que je ne saurai dire aussi bien qu’elles. Aussi bien qu’Elise Bétremieux et Eglantine, les deux petites mains qui prennent soin de confectionner, créer des livres qui ne sont pas que des livres mais des LIVRES, des ouvrages d’art, des objets à l’infinie poésie.


Plier, massicoter de manière artisanale, trouver le La, Sol, Mi, la musique qui fera tourner les pages, écouter l’histoire. Créer, replier, étirer, coudre, découper, coller, façonner, jouer avec les mots, recoudre, rebondir sur un graphisme. Le geste humain. Le geste tout court. Celui de rendre ses lettres de noblesse dans l’objet livre. Le livre. Fabriquer comme un artisan, un menuisier, un ébéniste ponce avec amour sur l’atelier des mots, l’ouvrage qui rétablira la vérité, l’amour du bois, des mots.



Chaque livre publié est unique, limité comme pour mieux savourer, trouver l’objet à la hauteur de ce qu’il donne, vaut. Comme une naissance, un être unique, différent de celui qui lui ressemble. Comme pour accompagner la lecture, les battements du cœur, les créations poétiques, de vivre et lire avec son temps, sans savoir si demain ou hier, si le passé ou le futur ont une importance. Comme pour aimer mieux l’art de ralentir, l’art de lire pour soi, pour ceux que l’on aime.

Les Venterniers, c’est cela : une bulle d’instants enchanteurs, poétiques dans une vie précieuse. Juste cela et c’est beaucoup, immense, grand. C’est l’espoir et le courage que le livre sera toujours l’objet privilégié à la consommation effrénée.



Quelques ouvrages publiés par Elise et Églantine :

- Maudire le béton de Guillaume Siaudeau

- De étoiles filantes, Éphéméride, Quand mon cœur de Mélanie Leblanc

- Un pas de côté, Le repos des épines, Ferme ta gueule s’il te plait, Les ailes grises de Thomas Vinau

- J’étais presque un ouvrier de jean Marc Flahaut

- Les gens qui s’aiment de Marcella et Elsa Hieramente

- Antoine Emaz de A à Z de Florence St Roch

- Manifeste des toits de Cyrille Comnène

Et si jamais vous les croiser sur des salons ou des rendez-vous littéraires, arrêtez vous et discutez avec ces deux grandes dames d’à peine 1m60… Elles sont belles à entendre, à écouter, à aimer.


Site des Venterniers : https://www.lesventerniers.com/



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