« Devant mon carnet à spirales Je me demande finalement A quoi ça rime de se cacher. »
C’est l’histoire d’un carnet à spirale. Un carnet où est noté des bouts de mots, des poèmes, quelques chansons, des airs, la vie, l’amour, la colère, les rimes, la violence, la normalité déguisée, le bonheur-malheur en lettres capitales, à l’encre noire indélébile, couverts de dessins et de maux dits, de maux doux, de maux qui tuent aussi. De mots écrits. Des mots gardés aux chauds comme on garde les souvenirs un peu meurtris, les souvenirs diabolo menthe, les souvenirs de boum d’adolescences, les premiers baisers, les première larmes, les humeurs sentimentales, les émotions un peu trop débordées pour les maitriser en parole et en diction. L’histoire d’un carnet couleur cœur, de ceux où l’on note les secrets, les silences, les mots qui blessent, les mots qui n’osent se prononcer, se dire dans les voyages d’une vie.
Un carnet à l’oral par écrit. Un carnet poème en vers libres, en vers sans rimes, juste un poème où tout pourrait être dit, où tout se dit, percute, se prend, s’entend, se lit, se découvre, se déguise, se caresse, se protège, s’aime.
Un carnet de doux mots dits.
Un carnet où l’on décèle la force des fragiles, la force de ceux qui au travers, d’un recueil, invitent à tracer un chemin, dévoiler la douceur, la mélancolie, l’humour, la tendresse mais surtout la liberté acquise. Un carnet de doux maux dits. De mots dits.
« J’écris Dans la marge Des notes de musique J’écris Je raconte Ce carnet De toutes mes forces Je le remplis de chansons »
Merci au Prix Cendres de m’avoir fait découvrir Doux mots dits. Merci aux libraires fous amoureux de mots. Ceux écrits et ceux que l’on n’ose dire.