« Ils doivent se demander pourquoi leur nature me plaît tant. Je serais bien incapable de leur expliquer.»
Quelques notes de musiques, un biwa, un koto et poisson de bois, des flutes de bambou et le silence tapi sous un nid de mousse et de beauté. Se laisser porter par la douceur onirique, la grâce, les couleurs, la lumière, la peinture-aquarelle-illustration de Catherine Meurisse. Se glisser auprès d’elle, faire vœu de peindre la nature, de s’en imprégner, d’écouter sa poésie, celle qui s’admire sous ses yeux.
Inspirer,
S’imprégner,
Expirer,
S’émerveiller
« Je voudrais peindre la nature. »
Il y aurait beaucoup à dire sur ce bijou de ce que l’art peut apporter à notre monde, de ce qu’est la beauté lorsqu’elle se déploie sous nos yeux et nous rappelle notre part des choses, notre part aux choses, notre place. Il y aurait les mots, l’humour espiègle, le ton décalé, la perspicacité de Catherine Meurisse, son goût pour les grands espaces et le besoin sans cesse de revenir à la légèreté, à la beauté simple du monde, la douceur, la générosité, à la force qu’il faut pour regarder ce qui est là, sous nos yeux, resplendissant de grâce, de lumière, de couleurs et de palettes.
Il y aurait beaucoup dire sur l’évanescence des choses, de l’homme, de ce qu’on attend et ce qui n’est plus, ce qui sera, ce qui est. Il y aurait beaucoup à dire sur les ouragans et les typhons que l’homme ourle au temps, à la planète, à Dame nature et sa poésie. Mais tel n’est pas le propos de Catherine Meurisse. Elle apparait comme hors du monde des hommes, comme captant la beauté dans ses moindres recoins, poches, approches. Le militantisme est sous jacent, tout en douceur, tendresse, humour bienveillant et réalité. Elle se pose et regarde comme la nature la regarde, nous regarde, nous oblige à arrêter la course du temps, à s’éloigner des typhons et ouragans.
« Les hommes se prennent toujours pour des champions de la création comme de la destruction. Parfois, la nature leur rappelle qu'elle était là avant, et qu'elle sait y faire »
La jeune femme et la mer est d’une délicatesse pure, simple, extrêmement belle et d’une poésie onirique où le temps prend son temps, où l’homme n’est plus qu’un simple homme, où la beauté réside partout et par tous les temps. Une beauté lumineuse comme il est bon de s’attacher, comme il est bon de se rappeler que l’art, sa part de beau, l’amitié sont les piliers qui nous rattachent au monde, nous font oublier les déroutes. Une ode à la découverte, à la poésie, à la nature, aux tanukis, à la nature, à la sensibilité et aux rêves.
« Un jour, je ferai la liste de tout ce que je dois à la beauté […]. De toute les fois où elle m'a sauvée du désespoir. Il se pourrait que la liste soit longue. » Gaëlle Pingault
Je ne suis pas toujours séduite par l'univers de Catherine Meurisse mais celui ci me parle... à voir...!
On n'a jamais assez de beauté !
Il à l'air très beau cet album !! Je note de le lire.
Cet album me fait très envie ! ;)
il est bien au chaud dans ma PAl, je l'en sortirai avec plaisir!