« Je chante un baiser Je chante un baiser osé sur mes lèvres déposés par une inconnue que j'ai croisé »
Des fois
on aimerait juste
encore une fois,
encore un peu
sentir bras, peau, lèvres, cheveux, épaule, mains
Ne rien faire d'autre que cela.
Sentir,
ressentir,
étaler
corps contre corps
tête contre tête
se souvenir
encore
d'un appartement, des nuits bleues, des jours bleus, d’un temps comme une absence au monde, de douceurs et d’étreinte, d’une ivresse et de découvertes dehors Paris et son silence confiné l'amour comme des baisers osés, volés
délicatesse murmurée du désir, de l'envie, l'ivresse et de l’ardente mélancolie poétique.
l’amour, les corps, la main dans la main, le vertige de l’instant, le silence du temps autour sous les fenêtres d’un ailleurs peut-être.
l’amour
parce qu’aimer
parce que
« c’est plus facile de dire sans les yeux pour regarder, sans la voix pour trembler. […] ça se regarde l’amour qui s’est dit »
Il faudrait aimer comme ça, le temps d'une surprenante simplicité, le temps d'un café qui coule, le temps d'un temps arrêté, le temps d'un week-end, d'un matin, d’une semaine, d’un arrêt, d'une certaine fragilité, d'une grande délicatesse, le temps d'un intense baiser, d’une poésie récitée, le temps d'une vague, des flux et reflux, des ressacs et des marées, des plages et d’un coin de Bretagne rêvé .
Il faudrait aimer et se rappeler la beauté de ce moment, la découverte de l'autre, de soi et de ce pincement au cœur qui fait que l'amour peut parfois faire mal. Et dans un murmure chanté
« Si tout est moyen
Si la vie est un film de rien
Ce passage-là était vraiment bien
Ce passage-là était bien »
« Parfois les choses douces font un peu mal. »
Les nuits bleues fait parti de la sélection 2022 des 68 premières fois.
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